Nous avons tous en tête lors des premières semaines de la crise liée au civid-19, les difficultés rencontrées par nos horticulteurs français.

Je m’étais d’ailleurs engagée sur le sujet à plusieurs reprises, adressant des courriers avec mes collègues députés, aux ministres de l’Agriculture et de l’Alimentation, de l’Economie, et de la Transition Ecologique et Solidaire.

Nous les avions ainsi alerté sur la situation alarmante des horticulteurs et pépiniéristes indépendants qui ne pouvaient plus vendre leur production en raison des fermetures administratives pour motif sanitaire, alors que 80% de leur chiffre d’affaires se réalise entre mars et juin. La période printanière est plus que cruciale pour ces producteurs et les voir détruire leurs productions puisqu’elles sont périssables était un véritable cataclysme pour eux.

Nous avions ainsi demandé au Gouvernement une dérogation afin de leur permette de vendre leurs plants et semences, ce qui, après plusieurs jours de négociations avait abouti.

Aujourd’hui, la filière est très fragilisée et en cela, je me réjouis que le Gouvernement et en particulier le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, décident d’ouvrir un dispositif d’indemnisation exceptionnel.

Ainsi, une mesure nationale de soutien liée à une partie de la destruction de ces végétaux a été annoncée par le Ministre Didier Guillaume, pour un montant de 25 millions d’euros.

Ce dispositif vient en complément de l’ensemble des mesures de soutien transversales aux entreprises (chômage partiel, fonds de solidarité, garanties à l’export, exonérations à venir des charges sociales, …) déjà mis en place par le Gouvernement.