Vendredi 25 septembre, j’étais accueillie par les gendarmes de la compagnie de Plourin-lès-Morlaix pour une immersion au sein du PSIG, Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie.

Ces unités ont pour objet la lutte contre la délinquance de voie publique notamment lors des périodes les plus sensibles, en particulier en période nocturne.

L’occasion pour moi de constater de l’intérieur les façons de travailler de ces brigades et l’activité sur le terrain la nuit. La gendarmerie veille pour la sécurité de toutes et tous et l’activité est riche la nuit dans nos campagnes et en zone périurbaine. Ce travail est indispensable pour rassurer la population, agir sur la délinquance tant de manière préventive que dissuasive.

La sécurité des français est plus que jamais une priorité et la politique de sécurité doit prendre en compte une approche au plus près des territoires. C’est l’action que nous menons avec le gouvernement. Elle s’est notamment traduite par le déploiement de la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) qui permet de renforcer les liens avec la population pour plus d’efficacité dans l’action.

La circonscription est d’ailleurs bénéficiaire de ce plan qui a permis d’adjoindre des postes supplémentaires affectés à la gendarmerie pour renforcer les équipes du secteur de Sizun.

Toutefois, les constats faits par les gendarmes au quotidien nous font prendre conscience des limites de leurs actions et des améliorations législatives potentielles. Trop de récidives sont constatées ainsi qu’une justice qui n’a pas toujours les moyens adéquats pour faire appliquer les condamnations.

Je salue l’engagement de nos forces de l’ordre, de jour comme de nuit, et les remercie de leur accueil.