Merci Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation,
Mes chers Collègues,
Le 21 mars dernier, le Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire répondait à une question portant sur la disparition des oiseaux. Ses vœux d’un sursaut d’indignations et de réactions pour protéger notre biodiversité ont été entendus.
Il y a une dizaine de jours, à Rennes, j’ai rencontré avec mon collègue, Yannick KERLOGOT, les apiculteurs bretons qui ont fait face, à la mortalité de près de 20.000 colonies d’abeilles. Un « convoi mortuaire » avait lieu afin de nous interpeler face à l’urgence de la situation dans toute la France.
Nous faisons le triste constat de la disparition des abeilles, or les premiers à l’observer sont bien nos apiculteurs.
Perdre les abeilles, c’est perdre notre biodiversité et pour nos apiculteurs, c’est perdre leur métier, un métier de dévouement. Aujourd’hui ils n’attendent plus d’indignation, ils attendent de l’action.
Monsieur le Ministre vous vous êtes exprimés en septembre dernier en montrant l’importance du rôle des abeilles dans la pollinisation et dans l’alimentation
Hier, lors des questions au gouvernement au sénat, vous avez été interpellé à ce sujet.
Votre réponse, selon moi, n’est pas à la hauteur de la gravité de la situation.
Nous ne sommes plus Monsieur le Ministre au temps de la constatation,
Nous ne sommes plus Monsieur le Ministre au temps des questionnements,
Si c’était nos élevages de montons, de vaches, de chèvres qui étaient touchées de plein fouet, nous nous mobiliserions pour nos agriculteurs,
Qu’attendons-nous aujourd’hui pour réagir !
En effet, c’est toute une profession qui est mise à mal, une profession qui nous alerte sur l’état de notre environnement. Plus que jamais nous avons besoin des abeilles, et nos apiculteurs ont eux besoin de nous.
Que l’on s’accorde ou pas sur la cause de la mortalité des abeilles, Monsieur le Ministre, comment comptez-vous indemniser les apiculteurs qui font face à une véritable catastrophe écologique ?