PLF2019 - Soutenir le travail, investir pour l’avenir

Le gouvernement présente aujourd’hui le Projet de Loi Finances pour 2019. Une trajectoire en cohérence totale avec les priorités d’action annoncées dès la campagne présidentielle. Le traitement médiatique qui en est fait ne rend pas justice aux mesures concrètes en faveur du pouvoir d’achat des ménages.

Car le budget 2019, ce sont avant tout 6 milliards d’euros de baisse d’impôt pour les ménages !

  • poursuite de la baisse de la taxe d’habitation, qui sera amorcée cet automne
  • effet en année pleine de l’exonération des cotisations sociales salariales
  • baisse de la CSG pour 300 000 retraités modestes
  • exonération des cotisations salariales sur les heures sup dès septembre 2019

Et il faut aussi mentionner les hausses de minima sociaux et des aides pour la consommation d’énergie.

Les aspirations de nos concitoyens sont claires, les français ont manifesté des attentes en matière d’emploi, pour que le travail paie. Ils sont préoccupés par l’éducation de leurs enfants. Ils veulent que la transition écologique se concrétise. Les problématiques liées à la sécurité et à la lutte contre les inégalités de destin sont également prégnantes.

C’est pourquoi, à travers le PLF nous investissons dans ces directions :

  • Priorité au travail : suppression des cotisations salariales sur les heures supplémentaires, poursuite des baisses de cotisation salariales et patronales, hausse de la prime d’activité, encouragement de l’épargne salariale
  • Priorité à l’éducation : un budget de l’éducation nationale en hausse de 850 millions d’euros
  • Renforcement des moyens dédiés aux forces de sécurité et à la justice
  • Transformation de notre modèle social : plan pauvreté et plan santé, des panels de mesures ambitieuses et reconnues par les associations et les acteurs concernés
  • Verdissement de notre fiscalité
  • Augmentation de 3,1% du budget du ministère de la transition écologique et solidaire soit près d’1 Md d’euros d’augmentation en faveur de la transition écologique.

Certaines mesures sont impopulaires, mais j’assume les hausses d’impôts sur les carburants ou le tabac, car c’est le rôle de la fiscalité d’encourager la transformation de notre modèle.

Nous respectons les engagements pris tout en assurant une baisse historique d’impôts sur les ménages.