« Un jeune, une solution » : le Premier ministre Jean Castex a annoncé, aujourd’hui, un plan de 6,5 milliards d’euros sur la période 2020-2021 pour favoriser l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi.

Face aux conséquences économiques et sociales de la crise, le Premier ministre a insisté sur l’importance du dialogue social dans les entreprises, du rôle des collectivités territoriales et de la nécessaire valorisation des initiatives locales, au plus près du terrain.

Les jeunes sont les premiers touchés lorsqu’une crise économique survient, et c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de pouvoir les accompagner au mieux durant les mois à venir.

Des premières initiatives avaient déjà été annoncées lors de la Déclaration de Politique générale du Gouvernement par le Premier Ministre Jean Castex comme les repas à 1€ pour les boursiers, le développement de formation etc.

Le plan « Un jeune, une solution » porte l’ambition du Président de la République et du Gouvernement et comporte trois dimensions :

➜ Favoriser l’embauche des jeunes par des incitations financières pour les entreprises.
➜ Mieux qualifier les jeunes vers les emplois nouveaux.
➜ Favoriser les parcours d’insertion pour les jeunes éloignés de l’emploi.

 

Favoriser l’embauche des jeunes par des incitations financières pour les entreprises.

Le plan est destiné à faire face à l’arrivée de près de 800.000 jeunes sur le marché du travail à la rentrée.

4.000 euros seront mis en place pour tout jeune recruté entre août 2020 et janvier 2021.

➜ L’État crée une compensation de charges de 4.000 euros à destination des entreprises.
➜ Cette compensation, qui vaut pour tout contrat d’au moins trois mois jusqu’à 2 SMIC, sera de 1.000 euros chaque trimestre pendant un an maximum.
➜ Objectif : embaucher 450 000 jeunes de moins de 25 ans.

Prime à l’embauche d’un alternant allant jusqu’à 8.000€ pour les entreprises

➜ Le plan reprend la mesure, en vigueur depuis le 1er juillet, pour l’embauche de jeunes en alternance d’ici à fin février 2021 : 5.000 euros pour un apprenti ou un contrat de professionnalisation de moins de 18 ans, 8.000 euros pour un majeur.
➜ Ainsi, les jeunes des centres de formation et d’apprentissage bénéficieront concrètement du plan de relance dès cet été.

Mieux qualifier les jeunes vers les emplois nouveaux

➜ Le plan prévoit 200.000 places supplémentaires dans les filières de formation, dont 100.000 formations qualifiantes ou pré-qualifiantes proposées dans les métiers d’avenir (transition écologique, santé, numérique, et secteurs prioritaires du plan de relance).
➜ Objectif : le Gouvernement table sur la signature de 230.000 contrats d’apprentissage et 100.000 contrats de professionnalisation.

Favoriser les parcours d’insertion pour les jeunes éloignés de l’emploi

Outre 100.000 missions supplémentaires en service civique sur deux ans, le plan « Un jeune, une solution » prévoit, au total, 300.000 parcours d’insertion, dont 20% dans le secteur marchand.

➜ Sont ainsi prévus 60.000 contrats initiative emploi (CIE) pour des jeunes rencontrant des difficultés particulières d’insertion, dont une partie du salaire est financée par l’État.
➜ Dans le secteur associatif ou public, les « Parcours emplois compétences », au nombre de 94.000 en 2019, seront augmentés de 60.000 en 2021.
➜ Le plan prévoit aussi 150.000 entrées en Garantie jeunes en 2021 (contre 100.000 initialement programmées). Ce dispositif d’insertion est géré par les Missions locales pour les jeunes sans emploi ni formation, avec un accompagnement renforcé pendant un an et une allocation mensuelle de 497 euros.